Quelques semaines après la canonisation des jeunes Carlo Acutis et Pier Giorgio Frassati, les aumôneries ont la bonne idée de proposer, aux jeunes, une soirée de reprise sous le signe de la sainteté. Ce sera le 26 septembre.
Quoi de mieux qu’une soirée autour de la sainteté pour impulser une nouvelle année d’aumônerie et de catéchisme. Dans la paroisse, c’est d’autant mieux indiqué que les groupes constitués en fraternités ont été placés depuis plusieurs années sous le patronage de quelques saints et bienheureux.
Les 5e/6e ont retenu la belle figure de Chiara Lucia Badano. Proclamée bienheureuse en 2010, elle n’a vécu que 18 ans (1971-1990), emportée par un cancer des os à partir de 1988. En 1980, Chiara découvre les Focolari. On y prêche un idéal. Elle est tout de suite attirée par cette manière de vivre : mettre Dieu au centre de sa vie et vivre l’unité de façon concrète. Sa maladie, elle la vit en union avec la Passion du Christ. Ses dernières paroles sont pour sa maman : « Ciao ! Sois heureuse, parce que je le suis » et, le 7 octobre 1990, Chiara Luce rejoint son Bien-Aimé. Et les enfants sont impressionnés parce que sa si courte vie n’est pas un obstacle à la reconnaissance de sa sainteté
Les collégiens sont placés sous la protection de saint Jean Bosco. C’était un fils de pauvres paysans piémontais. Devenu prêtre à force de sacrifices, il se dévoue aux jeunes ouvriers de Turin abandonnés à eux-mêmes. Il crée pour eux un centre de loisirs, un patronage, puis un centre d’accueil, puis des ateliers. Très marqué par la spiritualité de saint François de Sales, Jean Bosco invente une éducation par la douceur, la confiance et l’amour. Pour ses garçons, il fonde l’Oratoire, l’oeuvre, qui sera à l’origine de la congrégation des prêtres salésiens. Pour les filles, il fonde la congrégation de Marie-Auxiliatrice. Don Bosco mourra, épuisé, en butte à l’hostilité de son évêque qui ne le comprend pas, mais entouré de ses disciples. Et il sera canonisé en 1934 et, même, proclamé « père et maître de la jeunesse » en 1988.
Pour les lycéens, la démarche était prémonitoire puisque le groupe a choisi Carlo Acutis comme guide, bien avant d’être canonisé en 2025. Sa courte existence (1991-2006) ne l’a pas empêché de vivre comme un adolescent du 21e siècle. Il est même surnommé le « catho-geek » tant il a utilisé les ressources d’Internet pour évangéliser autour de lui et bien au-delà. La modernité de Carlo se conjuguait parfaitement avec sa profonde vie eucharistique et avec sa dévotion mariale, qui ont contribué à faire de lui ce garçon tout à fait spécial, au point d’être admiré et aimé de tous. À 15 ans, avant d’être emporté par une leucémie foudroyante, il a plus encore mis, au centre de sa vie, le sacrement de l’eucharistie qu’il appelait « mon autoroute vers le Ciel ». Et il ajoutait : « Je suis content de mourir car j’ai vécu ma vie sans négliger une seule minute en choses qui ne plaisent pas à Dieu ». Encore un modèle de sainteté pour les jeunes.
Lors de la soirée de rentrée du Pôle Enfance Jeunesse, le vendredi 26 septembre, à 20 h 00, dans les salles paroissiales, les enfants et le plus possible de parents seront invités à réfléchir sur la quête de sainteté, aujourd’hui en 2025. À partir d’un enseignement rappelant les vies souvent ordinaires de divers saints reconnus par l’Église, les participants pourront débattre sur les conditions de la sainteté mais aussi les obstacles. C’est une belle impulsion à cultiver, même modestement, durant cette nouvelle année d’aumônerie et de catéchisme, sous la conduite d’animateurs confiants dans les talents des jeunes.