Posted by on 4 avril 2022

Lors d’une université populaire organisée par le mouvement ATD Quart Monde, un haut fonctionnaire de l’État expliquait l’importance du vote. Il disait que c’était un des rares moments  où chaque personne humaine était tout à fait égale à une autre. Sa voix pesait le même poids ! Il n’y avait, au moment du vote, aucune différence entre quelqu’un de riche ou de pauvre, quelqu’un d’éduqué ou de peu éduqué, entre des personnes avec beaucoup ou peu de capacités… Chaque voix a la même valeur car chaque personne humaine a la même dignité. Chaque voix a la même valeur car chacun peut avoir un jugement bon par des chemins différents… C’est pour cela qu’il est important d’aller voter.

                        Voici un extrait d’une réflexion de nos évêques en vue de l’élection présidentielle ; peut-être aurez-vous le désir d’aller le lire sur le net ? https://eglise.catholique.fr/sengager-dans-la-societe/eglise-et-politique/lesperance-ne-decoit-pas-reperes-de-discernement-sur-la-vie-sociale-et-politique-en-2022/

« Quelle place faisons-nous collectivement à ce qui édifie l’homme et notamment à la gratuité, au sens du service et à la vie spirituelle ? L’homme ne vit pas seulement de pain et n’est pas qu’un producteur et un consommateur. Ne sommes-nous pas saturés de biens, d’images, de sons et de sollicitations de toutes sortes ? Pour nos enfants, il importe que nous puissions vivre dans une société qui ne soit pas seulement marquée par le tumulte, l’accaparement, le conflit, l’agitation, mais où le calme, la contemplation, le don, la gratitude aient aussi droit de cité.

Notre rapport à l’histoire ne peut pas se transformer en regard anachronique unilatéralement négatif sur le passé. Nous avons, au contraire, à puiser, dans le meilleur des héritages reçus, des ressources pour l’avenir et des raisons d’espérer.

Comment retrouver le sens de l’histoire, du silence et de la gratuité ? »…

« Nous traversons des temps rudes et périlleux. Les échéances qui approchent seront cruciales. Mais la peur est toujours mauvaise conseillère. C’est l’espérance qui ouvre le chemin des choix courageux et salutaires. Dans la foi, nous savons que « l’espérance ne déçoit pas parce que l’amour de Dieu est répandu dans nos cœurs » (Romains 5, 5). Voilà qui nous encourage et nous oblige à un amour qui « se donne de la peine » et à une espérance qui « tienne bon » (cf. 1 Thessaloniciens 1, 3) ».

père Guillaume Villatte