Le sacrement de l’onction des malades est destiné à réconforter ceux qui sont éprouvés par la maladie ou la vieillesse. La célébration de ce sacrement consiste en l’onction d’huile bénite sur le front et en l’imposition des mains. Ces gestes montrent quelque chose de la tendresse du Christ pour ses frères malades, âgés, mourants. Par le sacrement des malades, le chrétien reçoit la force de supporter son épreuve et l’assurance qu’il la vit en proximité avec le Christ.

Face à une mort toute proche, l’eucharistie est donnée en viatique, c’est alors l’extrême-onction, pour effectuer le dernier voyage.

«  L’un de vous se porte mal ? Qu’il prie. Un autre va bien ? Qu’il chante le Seigneur.
L’un de vous est malade ? Qu’il appelle les Anciens en fonction dans l’Église : ils prieront sur lui après lui avoir fait une onction d’huile au nom du Seigneur Cette prière inspirée par la foi sauvera le malade : le Seigneur le relèvera et, s’il a commis des péchés, il recevra le pardon.
Confessez donc vos péchés les uns aux autres, et priez les uns pour les autres afin d’être guéris. La supplication du juste agit avec beaucoup de force.
« 
(Lettre de Saint Jacques)

Le sacrement de l’Onction des malades a comme effet :
- le réconfort, la paix et le courage pour supporter chrétiennement les souffrances de la maladie ou de la vieillesse ;
- le pardon des péchés si le malade n’a pas pu l’obtenir par le sacrement de la Pénitence ;
- le rétablissement de la santé, si cela convient au salut spirituel ;
- la préparation au passage de cette vie à la rencontre du Dieu vivant, au delà de la vie sur la terre

PSAUME 22 (extrait)

Le Seigneur est mon berger :
je ne manque de rien.
Sur des prés d’herbe fraîche,
il me fait reposer.

Il me mène vers les eaux tranquilles
et me fait revivre ;
il me conduit par le juste chemin
pour l’honneur de son nom.

Si je traverse les ravins de la mort,
je ne crains aucun mal,
car tu es avec moi :
ton bâton me guide et me rassure.