L’année liturgique se conclut par cette dernière semaine durant laquelle nous célébrons le Christ Roi de l’univers, à savoir Roi de toute la création. Mais ce Roi a des vassaux : toute la création ; et, dans toute cette création, nous avons une place à part. Partant de là, nous pouvons retenir trois choses.
Le pape François, paix à son âme, nous met en garde contre le mondanisme ou les mondanités. Nous associons cela à un combat contre la superficialité des apparences mais,
plus fondamentalement, c’est aussi une invitation à nous demander de vérifier si nous
sommes plus attachés aux choses du monde ou à Dieu lui-même.
C’est aussi l’occasion de demander à l’Esprit saint de nous éclairer sur nos charismes, et donc de dépasser notre sensibilité pour découvrir les dons de Dieu pour que nous puissions servir notre prochain.
Enfin, cette fête nous oriente vers l’éternité. En reconnaissant la royauté du Christ sur nous, nous reconnaissons, en lui, celui qui nous dirige. La royauté du Christ, annoncée par les mages qui lui offrent de l’or, est révélée à Ponce Pilate pendant qu’il subit sa passion avant de mourir et ressusciter. Les pouvoirs de ce roi dépassent notre horizon ici-bas. Ce roi, qui est la résurrection et la vie, veut que, nous aussi, nous vivions en ressuscités dans le monde présent.
La fête du Christ Roi de l’univers est en même temps une invitation à nous préparer à entrer dans une année liturgique nouvelle par la période de l’Avent qui arrive dans une semaine. En effet, le temps de l’Avent prépare à Noël où nous serons appelés à accueillir l’enfant Jésus parmi nous et dans nos coeurs. Pendant ce temps de l’Avent, préparons-nous de façon exceptionnelle à ce que le Seigneur veut nous donner. Ouvrons nos coeurs au Sauveur. Alors,
prions afin que nous remettions le Seigneur à la première place ; prions pour que la célébration de la venue en ce monde du Prince de la paix nous rassemble davantage et que nous obtenions ainsi la paix dans les pays et régions ravagés par la guerre. Ne laissons pas passer toutes ces occasions.
Paix à vous !
Père Augustin, curé de la paroisse.
