Posted by on 18 novembre 2025

Ce week-end, l’Évangile nous parle de la dernière venue du Fils de l’homme. La fin de l’année liturgique est proche et l’Église nous présente la parousie et, en même temps, elle veut que
nous pensions aux fins dernières de l’homme : mort, jugement, enfer et gloire. La fin d’un voyage détermine sa réalisation. Si vous voulez aller en enfer, vous pouvez procéder d’une certaine façon en accord avec l’aboutissement de votre voyage. Si vous choisissez le ciel, vous devrez être cohérent avec la gloire que vous voulez atteindre. Toujours, librement. Personne ne va en enfer s’il ne le veut ; ni au ciel, d’ailleurs.
Dieu est juste et il donne à chacun ce dont il mérite, ni plus ni moins. Il ne punit ni ne récompense arbitrairement, incité par des sympathies ou des antipathies. Il respecte notre liberté. Cependant, il ne faut pas oublier qu’en abandonnant ce monde, nous ne pourrons plus choisir. L’arbre restera allongé du côté où il aura été abattu.
« Mourir en péché mortel, sans s’en être repenti et sans accueillir l’amour miséricordieux de Dieu, signifie demeurer séparé de lui pour toujours par notre propre choix » (Catéchisme de
l’Église catholique, n. 1033).
Pouvez-vous imaginer l’éclat du spectacle ? Hommes et femmes de toutes les races et de
tous les temps, avec leurs corps ressuscités et leurs âmes, comparaissant devant Jésus-Christ qui va présider l’acte avec grand pouvoir et majesté, lorsqu’il viendra pour nous juger en présence de tout le monde. L’entrée, ne fût-elle gratuite, cela en vaudrait la peine… On connaîtra alors la vérité de tous nos actes intérieurs et extérieurs. Nous verrons alors
à qui sont l’argent, les fils, les livres, les projets et tout le reste : « il n’en restera pas pierre sur pierre : tout sera détruit » (Lc 21, 6).
Jour de joie et de gloire pour certains ; jour de tristesse et de honte pour d’autres. Ce que vous ne voudriez pas qu’il apparaisse publiquement, vous pouvez l’éliminer dès maintenant par une confession bien faite. Vous ne pouvez pas improviser un acte si solennel et vulnérable. Jésus nous avertit : « Prenez garde de ne pas vous laisser égarer » (Lc 21, 8). Êtes-vous préparés maintenant ?
Paix à vous !

Père Augustin, curé de la paroisse.

L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est 221.jpg.