Dimanche dernier, comme annoncé, avait lieu la messe célébrée selon le rite zaïrois (de l’ancien nom de la République Démocratique du Congo : le Zaïre). Des prêtres congolais, dont le père Augustin, étaient présents à l’autel, accompagnés de servants de messe, dansant et encensant, devant une assemblée joyeuse intégrant quelques paroissiens curieux et respectueux. La messe suivait une récollection organisée par le groupe Marie Mère de l’Espérance dans les salles paroissiales en ce dimanche.
La messe, célébrée en lingala et en français, reprend l’essentiel de nos offices habituels, mais dans un ordre différent. Après les louanges et le Gloria mais aussi la litanie des saints et l’aspersion, vient le temps de la parole. Ensuite seulement après le Credo, les fidèles se préparent à la prière pénitentielle qui débouche sur le geste de paix. Ainsi réconciliés, ils sont prêts pour le temps de l’eucharistie, puis la communion. Et grâce à la chorale Marie Mère de l’Espérance venue de Paris, la célébration était baignée de chants rythmés et enthousiasmants.
Une belle expérience découverte l’an dernier en novembre et appelée à se reproduire.